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Ce lundi 23 septembre, le conseil communal de Chiny doit valider la vente du camping de Chiny. Et dans le lot, malheureusement, la plage du Pont-Nicolas sera également vendue, passant dans le giron du privé! Nous déplorons la volonté de privatiser ce bien public, privant ainsi la commune de la possibilité de développer des projets futurs pour cette zone.
Si nous ne remettons nullement en cause le fait que que le camping continue à être géré et développé par un investisseur privé, nous n’acceptons pas que la Ville de Chiny se déleste de l’unique plage publique de la commune.
Nous appelons les élus communaux à revoir leur copie et refuser cette privatisation de la plage de Chiny. Des alternatives existent comme un droit emphytéotique pour permettre au gestionnaire du camping de développer ses activités.
Pécisons que la vente de la plage est assortie d’une servitude qui garantit un accès public gratuit (avec toutefois la possibilité de proposer certains services payants), mais ce qui nous importe c’est de conserver la plage dans le domaine public, de garder une maîtrise sur ce lieu touristique de la commune et assurer qu’à l’avenir la commune puisse y projeter ses propres projets au bénéfice des habitants et des touristes. L’enjeu de cette pétition est bien la vente du patrimoine public.
Mise à jour (24/09) :
Hier soir, le conseil communal a voté à l’unanimité le point sur la vente du Camping « Le Canada » à Chiny et a donc validé la vente du camping en ce compris la parcelle D90A, à savoir la plage de Chiny.
Comme expliqué lors de l’interpellation citoyenne de Jeroen Vyncke la servitude prévue dans l’appel à manifestation devant garantir l’accès public et gratuit en tout temps, n’enlève pas la perte irrémédiable de cette parcelle du patrimoine communal. Pour rappel, il s’agit de l’unique point de baignade public de notre commune, un lieu à la fois touristique et familial.
Notre proposition d’extraire la plage de la partie devant être vendue afin qu’elle reste dans le domaine public mais de proposer un bail emphytéotique de longue durée à l’opérateur n’a pas été entendue.
Ceci étant, le Conseil a décidé de soumettre cette décision au Ministre de tutelle afin de vérifier si elle respecte la circulaire de prudence électorale qui demande aux pouvoirs locaux de ne pas prendre, à partir du 13 juillet 2024, certaines décisions susceptibles d’avoir des incidences au-delà de l’exercice budgétaire en cours et qui ne revêtent pas un caractère d’urgence ou ne sont pas immédiatement indispensables.
Le point ayant été voté au Conseil communal, nous clôturons notre pétition.